Lorsqu’une demande de prêt se construit « sans apport », il s’agit d’un emprunt à 110 % qui couvre l’acquisition du bien et les frais annexes (frais de garantie, de notaire…). Si le spectre des établissements bancaires susceptibles d’accepter cette condition est plus faible, elle reste possible.

Sans apport, une banque peut-elle refuser de faire une offre de prêt ?

Lorsqu’elles étudient une demande de prêt, toutes les banques établissent le degré de risque de non-remboursement que vous représentez. Voilà pourquoi, la majorité préfère que l’emprunteur puisse apporter autour de 10 %, voire 20 % du prix du bien.

Dans le contexte actuel où le prix des logements reste peu élevé, la notion de risque est (re) devenue la principale préoccupation des banques. Le bien peut ainsi se déprécier et ne plus couvrir l’intégralité du montant à rembourser, engendrant, en cas de non-paiement, une perte sèche pour l’établissement prêteur, malgré la saisie du logement.

Aujourd’hui, beaucoup de banques préfèrent refuser un crédit plutôt que de courir ce risque. Le manque d’apport personnel étant la source de 25 % des refus de prêt[i]. Cependant, d’autres facteurs peuvent faire pencher la balance de l’autre côté…

Quelles sont les règles pour l’obtention d’un prêt sans apport ?

Si, pour acheter un bien immobilier, mieux vaut pouvoir disposer d’un apport personnel, il est possible d’obtenir un prêt sans apport, lorsque son dossier présente ces avantages :

Une situation professionnelle stable. À défaut d’avoir un CDI, les 3 dernières années d’activités d’un entrepreneur doivent pouvoir inspirer cette stabilité. En 2015, 22 % des dossiers étaient recalés à cause de ce critère.

Un niveau de revenu suffisant. L’idéal étant d’avoir un salaire minimum individuel de 2 000 €, sans avoir contracté de crédits à la consommation. Le niveau d’endettement ne doit pas être atteint avec le projet immobilier. À noter qu’en 2015, c’était le premier motif de refus de la banque (30 %).

Une bonne gestion des comptes. Les banques étudient minutieusement la capacité du candidat à épargner, tout comme ses découverts, épluchant les relevés de compte des 3, voire des 10 derniers mois. En 2015, 23 % des prêts étaient refusés à cause de cette mauvaise gestion.

L’âge. L’absence d’un apport personnel se justifie plus facilement lorsque le candidat au prêt est jeune. Sans compter que la banque peut espérer une évolution de ses revenus, tout en bénéficiant de tarifs attractifs côté assurance.

Est-ce que ce critère peut jouer sur le taux ?

Oui ! En empruntant sans apport, il est difficile de bénéficier des meilleurs taux, pour la simple raison que le barème des banques est construit sur le niveau de revenus et sur cet apport personnel. Dès lors, l’emprunteur ne peut bénéficier que de taux moyens.

Et non ! Car en valorisant votre dossier convenablement auprès de votre interlocuteur, vous parviendrez peut-être à négocier quelques points…

Pourquoi ne pas laisser votre courtier négocier pour vous ?

Vous l’aurez compris, plusieurs paramètres rentrent en ligne de compte pour :

  • d’une part, parvenir à emprunter sans apport,
  • et d’autre part parvenir à bénéficier d’un « bon taux ».

Dans cette situation, faire appel à un courtier en crédit est la solution pour parvenir à ce résultat !

En fonction de votre profil, il saura monter votre dossier de financement, pour le présenter sous son meilleur angle, car il connait les établissements les plus susceptibles d’accepter un emprunt à 110 %

Il négociera pour vous auprès de ses partenaires banques les conditions de votre prêt et le taux afin de vous présenter la meilleure offre !

Pour finir, l’expert en crédit vous évitera la vague de découragement associée aux refus de certains établissements bancaires que vous pourriez essuyer seul, car sa mission est de vous permettre d’acquérir le bien immobilier pour lequel vous avez eu un coup de cœur !