Le marché du courtage ne cesse de progresser : si près d’un tiers des crédits est traité par les courtiers aujourd’hui, ce pourcentage pourrait atteindre la moitié sous 5 ans. Dès lors, la profession s’organise et se segmente : courtier indépendant ou franchisé, payant ou gratuit, chaque stratégie visant à prendre la part la plus généreuse d’un gâteau déjà copieux à la base…

Indépendant ou franchisé ?

Les courtiers peuvent travailler sous différents statuts :

  • Salarié d’un cabinet de courtage, le professionnel s’appuie sur un portefeuille de clients appartenant à l’entreprise et suit les recommandations de sa direction (ciblage des produits d’assurance, orientation du portefeuille, etc.)
  • Indépendant isolé, il est le seul maître à bord. Au-delà de son cœur de métier (le courtage), il doit donc coiffer différentes casquettes pour mener à bien son activité (gestionnaire, administratif, commercial, etc.).
  • Franchisé, l’expert reste indépendant, mais peut s’appuyer sur une entité plus grande, afin de déléguer / se faire accompagner sur les tâches administratives et les activités annexes. À l’image du fonctionnement du réseau IMMOFINANCES, il peut bénéficier d’une veille régulière et d’un outil maison pour faciliter la conduite de son activité.

Quelle est la tendance privilégiée par les courtiers ?

La franchise est un mode d’organisation du marché qui se développe beaucoup, poussée par « une professionnalisation du secteur, avec la mise en place de systèmes informatiques, de procédures ou d’envoi de documents. Ce sont des charges supplémentaires qui demandent des efforts supplémentaires aux intermédiaires » précise Grégoire Dupont, Secrétaire Général de l’Orias.[i]

Parallèlement, les banques ne délivrent plus autant de mandats qu’auparavant : « il y a un changement dans les relations économiques. Les banques avaient auparavant des milliers d’apporteurs potentiels. Elles se limitent à quelques dizaines désormais » souligne-t-il. Un positionnement qui favorise la structuration du marché de courtage en franchisé ou en salarié.

Si les grands réseaux nationaux s’organisent pour, d’un côté, capter une clientèle par leur notoriété et, d’un autre côté, peser davantage sur les négociations auprès des banques, les réseaux plus modestes (régionaux ou locaux) préfèrent opter pour la qualité d’une approche de proximité – que ce soit avec leur partenaire ou avec leur client.

Des courtiers gratuits ou payants ?

Quelle que soit la stratégie choisie (franchisé ou salarié), la profession se distingue aussi par le choix de son mode de rémunération.

Retranchés sous l’adage qu’une prestation de qualité se paye, certains professionnels choisissent de faire payer la banque et le client. Concrètement, ils perçoivent une commission de l’organisme prêteur, en tant qu’apporteurs d’affaires, et une autre de leurs clients, au titre de leur accompagnement dans la souscription du crédit immobilier.

D’autres courtiers, comme IMMOFINANCES, choisissent de ne percevoir que la commission de la banque. Autrement dit et contrairement aux idées reçues, ces professionnels ne travaillent pas gratuitement, puisque leur partenaire financier les rémunère. Pour autant, ces experts ne souhaitent pas y ajouter une rétribution du client.

À noter que la seule différence qu’il existe entre les experts payants et gratuits se situe au niveau du mode de rémunération choisi : en aucun cas, cela ne signifie que les premiers sont plus performants que les seconds.

Le marché du courtage est vaste : entre le besoin de financement des acquisitions immobilières (120 milliards d’euros par an), les crédits aux professionnels (des dizaines de milliards d’euros) et le regroupement de prêts (17 milliards d’euros), la manne des transactions à capter pour ces experts est impressionnante. Et tout le monde peut y trouver sa place…

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[i] Citation https://www.boursedescredits.com/actualite-courtiers-independants-arrivent-economiquement-orias-14.php