Dans le cadre d’un emprunt long, comme pour un prêt immobilier, il est vivement recommandé de choisir le meilleur taux d’intérêt pour optimiser votre financement. Mais saviez-vous qu’il existe trois types de taux d’intérêt que l’on peut appliquer à ce crédit ? Le taux fixe, le taux variable et le taux variable « capé ». Présentation.

Le taux d’intérêt fixe, la référence pour l’immobilier

Comme son nom l’indique, le taux d’intérêt fixe demeure identique pendant toute la durée du prêt immobilier. De fait, vos mensualités resteront également les mêmes, sauf si vous optez pour un remboursement anticipé partiel ou si vous renégociez les termes du prêt en cours.

Cette option offre à l’emprunteur un certain confort puisqu’il assure une visibilité totale sur le crédit souscrit (coût total, montant des échéanciers), il le protège également contre toute hausse du taux. Et s’il devait baisser, l’emprunteur resterait libre de tenter une renégociation dans sa banque ou un rachat par une autre.

Le taux d’intérêt variable pour un crédit au plus juste, mais plus risqué

À l’exact opposé de l’option « fixe », le taux d’intérêt variable s’adapte tout au long du contrat, suivant l’évolution d’une donnée, prise comme étalon, le taux Euribor.Ce dernier est le résultat de la moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances (après avoir exclu 15 % des cotations extrêmes). Il est publié tous les matins à 11 h.

Constamment révisé, le taux d’intérêt peut varier à la hausse comme à la baisse tout au long du crédit immobilier. De fait, l’emprunteur ne peut connaître, ni le coût total du prêt, ni le montant de toutes ses échéances au moment de signer l’offre.

Si l’emprunteur peut ainsi profiter des baisses du taux d’intérêt (directement visibles sur ses mensualités), il peut subir tout autant les hausses, rendant ce type de souscription plus risqué !

Le taux d’intérêt variable « capé », l’entre-deux !

La solution médiane pourrait être de privilégier le taux d’intérêt variable, mais « capé » ! Autrement dit, l’emprunteur peut librement bénéficier des baisses du taux répercutées sur ses échéances, mais la hausse ne pourra jamais excéder un certain taux. À noter que la baisse peut également être limitée (« floorée »).

Généralement, le taux est capé à +/-1 % du taux fixe initial. Par exemple, si au moment de la signature, le taux fixe est de 2 %, il ne pourra pas aller au-delà de 3 %.

Dans ce cas précis, si l’emprunteur ne connaît pas le montant total de son crédit immobilier à la souscription, il limite, malgré tout, les risques d’une trop grande variation des taux à la hausse.

Pour mesurer correctement l’impact d’un tel choix, n’hésitez pas à solliciter les conseils d’un expert, car un crédit immobilier est traditionnellement signé sur 20, 25 voire 30 ans… Le courtier gratuit Immofinances se fera un plaisir de vous éclairer sur vos options et leurs conséquences : demandez à être rappelé(e) pour construire votre projet sereinement !