Quand la souscription de la garantie « Décès — PTIA » est une exigence des banques, la garantie « perte d’emploi » reste une option. Mais dans un marché du travail versatile, la souscription d’une telle garantie peut s’avérer pertinente pour les salariés non fonctionnaires ou assimilés. Encore faut-il que ses conditions d’application soient à la hauteur de son coût, même si différents éléments peuvent faire l’objet d’une négociation…
Quel est le coût de la garantie perte d’emploi ?
Le taux de la garantie chômage est traditionnellement compris entre 0,10 et 0,70 % de la somme empruntée.
Par exemple, pour un crédit immobilier de 250 000 € souscrit sur 20 ans, son coût oscillera entre 5 000 € et 35 000 €.
Le taux appliqué dépend du montant du prêt, mais aussi de la situation personnelle et professionnelle de l’emprunteur : un excellent profil bénéficiera évidemment du meilleur taux !
Facteur d’influence du coût : le mode de calcul de la garantie de perte d’emploi
La plupart des banques proposent des assurances calculées en fonction du capital emprunté, tandis que les assureurs en délégation privilégient un calcul en fonction du capital restant dû. Ces deux approches engendrent des coûts de la garantie perte d’emploi très différents : il est assez logique de préférer la seconde option qui permet d’avoir des cotisations de moins en moins importantes au fil du crédit.
Facteur d’influence du coût : la durée du crédit
La durée du prêt immobilier influence également le coût de la garantie (au même titre que celui des autres garanties souscrites). Par exemple, une assurance chômage de 0,3 % sur un emprunt de 250 000 coûtera 7500 € sur 10 ans, 11 250 € sur 15 et 15 000 € sur 20 ans.
Comment négocier la garantie perte d’emploi ?
Au-delà des différents leviers cités ci-dessus pour optimiser le coût de la garantie perte d’emploi, il est également possible d’en négocier certains termes au moment de sa souscription — et notamment les délais de carence et de franchise.
L’analyse des différentes propositions doit impérativement se faire en fonction de la situation personnelle et professionnelle de l’emprunteur : en cas de chômage, s’il peut assumer le paiement des mensualités pendant plusieurs mois (grâce à son épargne, par exemple), il peut jouer sur la durée des délais. À l’inverse, s’il peut rapidement se retrouver en difficulté, mieux vaut diminuer ces périodes.
À noter qu’il est évidemment possible de distinguer les deux délais : si le risque de chômage n’est pas immédiat (l’emprunteur a connu une récente promotion), le délai de carence peut éventuellement être plus long que le délai de franchise…
La durée des délais de carence et de franchise influence directement le montant des cotisations de cette garantie : plus ils sont courts, plus les cotisations seront élevées.
Pourquoi faut-il se faire accompagner par un courtier IMMOFINANCES ?
Doit-il souscrire à la garantie chômage ?
Pour la garantie perte d’emploi, un courtier IMMOFINANCES peut déjà rapidement évaluer si son client est éligible à ses conditions et déterminer, avec lui, s’il a intérêt d’y souscrire…
Comprendre le contenu d’un contrat d’assurance de prêt nécessite des connaissances, afin de bien saisir les stipulations contractuelles, conditions de garanties, exclusions, et ainsi faire en sorte que les contrats répondent exactement aux besoins et attentes de l’emprunteur.
Peut-il en négocier les termes ?
Après avoir déterminé la pertinence de la souscription d’une garantie chômage, le courtier IMMOFINANCES peut adresser différentes propositions à son client, émanant de ses assureurs partenaires. Une fois les offres correctement étudiées, il pourra éventuellement en négocier les termes — notamment au niveau des délais de carence et de franchise, pour optimiser le coût de cette garantie et en dresser un cadre d’application totalement personnalisé !
L’intérêt d’un courtier expert en assurances de prêt est indispensable. Le réseau IMMOFINANCES se compose d’experts en crédit, spécialistes de l’assurance emprunteur, prêts à vous conseiller et vous accompagner tout au long du processus de l’achat de votre bien immobilier :