Quand elle décide d’accepter ou de refuser une demande de financement, la banque se base sur plusieurs critères spécifiques. Outre le taux d’endettement, qui apparaît comme un indicateur précis de la capacité de l’investisseur à rembourser ses mensualités, l’établissement de crédit s’intéresse systématiquement aux garanties de l’emprunteur, qui doivent être solides et fiables. Si le prêt est considéré comme risqué ou si l’acquéreur veut renforcer son dossier, il peut recourir au cautionnement hypothécaire.
La caution hypothécaire, qu’est-ce que c’est ?
L’emprunteur réalisant une caution hypothécaire dans le cadre de son crédit immobilier accepte d’hypothéquer un bien : autrement dit, si les mensualités ne sont pas assumées, une saisie devient possible. Ce type de caution est envisagé quand l’acheteur n’a pas les capacités, en autonomie, de regrouper suffisamment de garanties pour valider son dossier de crédit.
Comment garantir son prêt avec un bien immobilier ?
La garantie d’un prêt, fondée sur un bien immobilier, doit obligatoirement faire l’objet d’un acte notarié. Sinon, l’initiative est considérée comme nulle et l’organisme de crédit ne peut pas, légalement, saisir le bien en cas de défaillance de l’emprunteur. Le recours à un tiers pour un cautionnement hypothécaire est à considérer lorsque le particulier possède uniquement un bien en indivision — et ne parvient pas à obtenir l’accord des autres propriétaires. Plus fréquemment, cette solution est envisagée par les acquéreurs accédant à la propriété pour la première fois et ayant besoin, pour constituer un dossier plus solide, d’une garantie extérieure.
À quel moment le cautionnement hypothécaire prend-il fin ?
Si le cautionnement hypothécaire implique un risque (de saisie !), il faut savoir que ce dispositif prend fin quand le crédit est remboursé. À noter que la fin du contrat ainsi que le décès de l’emprunteur ou de la caution peuvent également entraîner la suppression de l’hypothèque, quand les conditions le prévoient. Attention, si aucune information sur ces cas particuliers ne figure sur l’accord, les héritiers de l’emprunteur payent la dette — ou ceux de la caution assument ce rôle.
Le crédit logement, une alternative fiable ?
Si certaines personnes restent sceptiques devant l’idée de mettre en place un cautionnement hypothécaire, elles peuvent envisager une autre solution : le crédit logement. Ce processus, n’impliquant pas de demander un acte notarié, est réalisé plus rapidement, ce qui simplifie parfois le déblocage des fonds pour l’emprunteur. Contrairement au cautionnement hypothécaire, le crédit logement se présente comme une garantie active qui suit l’acquéreur et le conforte dans son projet. Naturellement, pour en bénéficier, il faut répondre à certains critères : le crédit logement étudie chaque dossier en détail avant de donner un accord définitif (ou de formuler un rejet). À noter qu’en cas de refus, les particuliers peuvent compter sur différentes entreprises assurant le cautionnement de prêts immobiliers.
Pour garantir un crédit, il est possible de souscrire à une caution auprès d’un organisme tiers. S’ils le souhaitent, les acheteurs sont aussi en mesure de réaliser un cautionnement hypothécaire. Quoi qu’il en soit, il est primordial de ne pas confondre cette démarche avec l’hypothèque, que l’emprunteur assume lui-même pour son propre achat.