Si l’emprunteur est évidemment engagé dans le cadre d’un prêt, la banque prend également des risques, en cas de défaillances de paiement dans les remboursements prévus dans l’échéancier. Ce rapport au risque encourage donc les établissements prêteurs à se tourner vers des sécurités visant à les diminuer, comme des critères d’acceptation de crédit et de refus qui leur sont propres …
Les règles de refus rédhibitoires (et les autres)
Si les établissements prêteurs s’accordent sur des critères génériques d’acceptation de crédit , la majorité d’entre eux appliquent les mêmes règles pour les refus systématiques, comme c’est le cas en présence d’un emprunteur mineur ou simplement fiché auprès de la Banque de France.
Parmi les autres motifs de refus classiques figurent aussi, les critères liés à :
- Emploi : CDD, intérimaire, inactif, chômeur …
- Petit revenu : RSA ou tout salaire inférieur au SMIC.
- Endettement : un taux trop élevé (hors cas de rachat de crédits)
A noter que ces derniers motifs peuvent être considérés par certains organismes spécialisés : il ne s’agit donc pas de conditions rédhibitoires.
IMPORTANT : si vous remplissez un de ces points, sollicitez un courtier pour bénéficier de son œil d’expert et vous permettre de mieux évaluer, en un rendez-vous, votre projet d’achat.
Des critères spécifiques au produit sollicité
Au sein d’une banque, le processus d’acceptation du crédit est différent d’un produit à un autre. Sur ce terrain, il s’agit de distinguer les crédits à la consommation, le prêt immobilier et les regroupements de crédit.
Par exemple, considérez le critère du taux d’endettement. Dans le cadre d’un emprunt classique (à la consommation ou immobilier), il peut rapidement constituer un motif de refus, s’il est trop élevé. Par contre, dans le cadre d’un regroupement de crédits, il s’avère que ce taux n’est pas interprété de la même manière, étant donné que c’est un des objectifs de la démarche – à savoir faire baisser les mensualités pour diminuer le taux d’endettement.
Des profils favorisés dans l’acceptation de crédit
Enfin, sur la base de sa propre expérience, chaque banque rédige ses propres critères d’acceptation de crédit en fonction du profil de l’emprunteur. Cette ligne de conduite dépend de la prise de risque « tolérée » par l’organisme et du niveau de rentabilité attendu. Par exemple, certains établissements vont privilégier le volume pour garantir la rentabilité – autrement dit, ils vont élargir les critères d’entrée et appliquer des taux plus élevés.
D’autres organismes vont clairement s’orienter vers une clientèle spécifique, en développant des offres orientées pour les séduire. A l’image des solutions « jeunes actifs » déployées par la Société Générale, comme le prêt « première acquisition » à destination des 18-29 ans.
Au-delà des critères les plus évidents et les plus génériques, le courtier connaît parfaitement ses partenaires et peut vous faire gagner du temps en concentrant directement ses actions vers les bons interlocuteurs.
Mais les atouts d’un courtier ne s’arrêtent pas à son réseau, prenez quelques minutes pour découvrir l’étendue de son savoir-faire, dont vous pourriez profiter…