Jusqu’où ? Pour le quatorzième mois de suite, les taux d’intérêts applicables aux prêts immobiliers enregistrent et poursuivre irrémédiablement leur hausse entrainant de facto une explosion des refus de prêt. La barre symbolique des 3% est déjà dépassée sur certaines durées.
2022 marquera d’une pierre blanche un changement important et durable pour les emprunteurs. Qu’en sera-t-il pour 2023 ? Cette tendance haussière se poursuivra-t-elle ces prochains mois ? Quelles seront les recommandations et les obligations du HCSF face à ce contexte difficile pour les emprunteurs ? Enfin, quels taux peuvent actuellement négocier les emprunteurs leurs de leurs démarches bancaires pour ce mois de mars 2023
Eléments de réponse dans cet article.
Les taux en mars 2023
La hausse des taux semble inéluctable. Le mois de mars 2023 débute avec une nouvelle évolution à la hausse des taux d’intérêt pour les prêts immobiliers. Le nouveau calcul du taux d’usure qui se fera à présent et ce jusqu’au mois de juillet 2023, d’une manière mensuelle favorise et amplifie cette tendance haussière. Les banques souhaitent vivement augmenter leurs marges. La majorité des groupes bancaires pratiquent des taux d’intérêt supérieurs à 3 % et ce sur toutes les durées. Pour rappel, il y a exactement 1 an à la même époque les taux étaient de 1% sur 20 ans ! On peut parler d’une révolution.
Voyons dans le détail à quel taux d’intérêt peut prétendre durant ce mois de mars 2023 un emprunteur souhaitant financer son projet immobilier.
- 3.00% en moyenne et ce toutes régions confondues sur une durée de 20 ans.
- 3.20% en moyenne et ce toutes régions confondues sur une durée de 25 ans.
Taux d’intérêt à 3% : qu’en est-il, actuellement, des conditions d’octroi des prêts immobilier.
Ce dépassement de cette barre symbolique des 3% pour un prêt immobilier complique encore un peu plus les possibilités d’accéder à un financement. Cette situation durable ne semble cependant pas inciter les banques et le HCSF, haut comité de stabilité financière, à alléger les conditions à l’accès aux prêts immobiliers.
En effet, dans ce contexte haussier, les banques continuent d’être de plus en plus sélectives et exigeantes. Si un apport minimum de 10% était depuis plusieurs mois la condition première pour prétendre à un prêt immobilier elle n’est plus la seule. Les organises préteurs exigent en plus une épargne résiduelle après projet. Cela correspond à la somme d’argent qu’il vous reste une fois l’apport effectué. Cette épargne résiduelle en plus de votre apport est demandée par les banques souhaitant se prémunir contre les aléas de la vie : perte d’emploi, inflation, budget non maitrisé… Cette nouvelle condition pénalise fortement les jeunes emprunteurs.
De son coté, le HCSF, recommande toujours aux banques de respecter un taux maximum de 35% assurance comprise et une durée maximum de 25 ans.
Pour ce mois de mars 2023 et les mois à venir il sera donc de plus en plus difficile d’obtenir un financement. Les prévisions évoquent déjà un franchissement prochain de la barre des 4 %
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