Lorsque l’on fait une demande de crédit immobilier, l’assurance emprunteur n’est pas obligatoire. Toutefois, la banque peut conditionner l’obtention du prêt à sa souscription pour faire face aux risques d’invalidité et de décès de l’emprunteur.
Cependant, depuis la loi Lagarde de 2010, il n’est plus obligatoire de souscrire une assurance de prêt avec la banque accordant le crédit. En faisant appel à la délégation d’assurance les emprunteurs peuvent diminuer le coût total du crédit.
La délégation d’assurance, un levier offrant la liberté de choix
Introduite par la loi Lagarde en 2010 et renforcée par la loi Hamon de 2014, la délégation d’assurance vise à protéger les consommateurs lorsqu’ils souscrivent à un crédit immobilier. Elle permet aux emprunteurs de choisir librement leur assurance de prêt et de ne pas souscrire à celle proposée par l’établissement bancaire qui propose le crédit. Cependant, il faudra que ce dernier valide le contrat d’assurance emprunteur que vous avez choisi.
La banque ne pourra pas vous le refuser, s’il comporte des garanties équivalentes ou supérieures à celles du contrat d’assurance proposé par l’organisme prêteur. La délégation d’assurance permettrait jusqu’à plusieurs milliers d’euros d’économie sur le crédit immobilier et la souscription n’est pas compliquée. Pour faire votre simulation : immofinances.net
L’assurance dégressive, pour des mensualités dégressives plus avantageuses sur le long terme
Au moment de souscrire à une offre de prêt, le porteur de projet immobilier peut négocier une assurance de prêt immobilier dégressive auprès de la banque.
Payer des cotisations bien moins élevées
Aussi appelée assurance sur capital restant dû, ce type d’assurance de crédit immobilier donne la possibilité aux emprunteurs de payer des cotisations bien moins élevées au fil des mois. En fait, les cotisations sont calculées en fonction du capital restant. Étant donné que ce capital diminue au fur et à mesure des remboursements, les cotisations d’assurance baissent aussi. Sur le long terme, cela permet de réaliser des économies et de libérer davantage de reste à vivre.
Toutefois, il faut garder à l’esprit que les efforts financiers sont plus important au début du contrat. Car les premiers remboursements de l’assurance emprunteur sont plus élevés. C’est à mi-chemin du remboursement du crédit que cette solution prend tout son sens. Au moment où les mensualités sont moins élevées par rapport à celles d’un contrat classique sur le montant total emprunté.
Dans le cas d’un remboursement non anticipé
Globalement, l’assurance dégressive est une solution avantageuse si l’emprunteur ne prévoit pas de procéder au remboursement de son prêt de manière anticipée. Cette formule est particulièrement intéressante pour les ménages qui projettent d’avoir un enfant ou qui ont des projets de vie requérant des liquidités à moyen terme. Cela leur permettra d’alléger considérablement l’impact des mensualités de crédit dans leur budget.
Dans le cas d’un remboursement anticipé
Dans le cas d’un remboursement anticipé, les bénéfices de l’assurance dégressive peuvent être supprimés. En effet, le capital restant à rembourser à la banque est plus important, auquel s’ajoute les indemnités de rachat anticipé, proportionnelles au capital restant dû.
De ce fait, il est important de faire le bon choix entre une assurance sur capital restant dû ou initial. Un courtier peut vous aider à comprendre et choisir la meilleure option : immofinances.net