L’année 2020 a vu les conditions d’octroi de crédit se durcir, suite aux recommandations du Haut conseil de stabilité financière présidé par le ministre de l’Economie et des Finances. Durcissement essentiellement autour de 2 mesures : la règle des 33% d’endettement doit être impérativement respectée et les prêts de plus de 25 ans sont désormais sérieusement réduits. Concrètement qu’est-ce que cela change pour le candidat au crédit ?
Pourquoi un tel assouplissement ?
La première raison est clairement d’éviter le surendettement des ménages. Ensuite, la séconde raison est de ne pas mettre en difficulté les établissements bancaires par des impayés nombreux ou une remontée brusque des taux. Pour reprendre les termes du Haut conseil : « Notre volonté est de maintenir un crédit immobilier dynamique mais sain ». Aussi, la conséquence directe de ces recommandations est l’exclusion des ménages les plus modestes de l’accession au crédit.
Les règles s’assouplissent pour les primo-accédants
En décidant en décembre 2020, de relever le taux d’endettement maximum à 35% au lieu des traditionnels 33%, Bruno Lemaire qui préside le Haut Conseil de stabilité financière, organisme qui évalue les risques du système financier français souhaite garantir aux primo-accédant l’accès au crédit.
Un ajustement limité et raisonnable
L’autre mesure qui va assouplir le marché du crédit est l’allongement de la durée maximale de 25 à 27 ans, mais uniquement en cas de prêt nécessitant un différé de remboursement de 2 ans concrètement cela concerne les constructions en futur voie d’achèvement.
De plus, pour tenir compte des emprunteurs aux profils singuliers, la part des dossiers pouvant déroger à ces nouvelles règles sera fixée à 20% contre 15% aujourd’hui.
L’article L-631-2-1 du code monétaire et financier permettra de rendre contraignante ces mesures juridiquement.
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SOURCES : www.economie.gouv.fr