Le développement du marché du courtage en crédit immobilier prend corps au cours des années 90 : le métier se structure, s’organise et se réglemente en 2010, à travers la création du statut d’intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP). À ce jour, si aucune formation dédiée n’existe, certains cursus sont à privilégier…

Le métier de courtier en crédit immobilier

La principale mission d’un courtier immobilier est de trouver, pour son client, l’offre la plus avantageuse et la plus pertinente, compte-tenu de sa situation personnelle et financière. Concrètement, il contacte ses établissements partenaires et négocie avec eux les meilleurs termes.

Un bon courtier doit donc être un bon commercial, pour pouvoir exercer ses talents de négociateur. Mais avant de se lancer dans de longues discussions, il doit pouvoir apprécier la situation et connaître le marché, son secteur. Enfin, ce professionnel doit être un bon pédagogue, pour expliquer tous les tenants et les aboutissants à des clients, souvent non initiés à ces démarches financières.

Quelles sont les formations disponibles ?

La profession de courtier immobilier est régie par la loi Hoquet du 2 janvier 1970 : une législation leur imposant l’obtention d’une carte professionnelle, délivrée suite à une formation qualifiante ou une validation d’acquis.

S’il n’existe pas de cursus dédié, les voies traditionnellement empruntées sont souvent celles des agents immobiliers : il est vivement recommandé d’obtenir un niveau Bac +2, à travers des formations spécialisées (BTS Assurance, DEUST Banque Organisme financier et de Prévoyance, BTS Professions Immobilières…). Il est possible de pousser sa formation avec une année de licence plus générique : l’idée étant d’acquérir des connaissances sur l’univers du commerce, du marketing et de la finance. À noter que pour pouvoir intégrer ou ouvrir rapidement son propre cabinet, il est préférable d’avoir un Bac +5.

Il existe également des formations professionnelles (l’IFIB, l’IFCM et l’ENFI) de 80h (mandataires exclusifs) ou de 150h (courtiers et mandataires non exclusifs) pour bénéficier, à son terme, du précieux titre d’IOBSP.

Une fois diplômé, le courtier doit effectuer certaines démarches obligatoires pour pouvoir exercer son métier de conseils :

  • S’inscrire à l’ORIAS ou au Registre Unique des Intermédiaires en Assurance Banque et Finance
  • Demander sa carte professionnelle
  • Souscrire à une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (nécessaire en cas de litige)

À noter que si le courtier exerce à son compte, il devra également réaliser des démarches liées à la création de son entreprise.

Quelle carrière peut-on envisager ?

Une fois sur le marché du travail, le courtier dispose de deux options :

  • Être salarié d’un cabinet de courtiers en crédit
  • S’établir comme indépendant

En adhérant à un réseau de courtiers, comme IMMOFINANCES, le professionnel s’offre une alternative attractive, tout en sécurisant sa carrière. En effet, il bénéficie de sa notoriété, de son carnet d’adresses et de l’expérience de ses membres.

 

Il est aussi possible d’exercer le métier de courtier en crédit immobilier, en marge de son activité principale, mais dans ce cas-là, il ne peut pas mener plus de 20 opérations dans l’année et ne pas dépasser 200 000 € de gain.