Rassurez-vous, le choix de privilégier un courtier ou une banque, dans sa course à l’acceptation de crédit immobilier, n’est pas aussi trivial ! Essentiellement, parce que les courtiers et les banques travaillent souvent en partenariat – les secondes rémunérant les premiers pour les affaires apportées et appréciant la qualité des dossiers transmis…
Un courtier, plusieurs banques
Un courtier expérimenté tisse soigneusement son réseau de professionnels, avec des acteurs en crédit immobilier variés, pour offrir à ses clients des solutions adaptées à la variété des profils d’emprunteur disponibles sur le marché. L’idée étant d’apporter à chacun au moins une acceptation de crédits, afin de concrétiser leur achat dans les meilleures conditions.
Traditionnellement, le courtier choisit plusieurs banques, organismes spécialisés et groupes d’assurance, pour bénéficier de plusieurs approches et stratégies pour ses clients. Autrement dit, en consultant un courtier, vous consultez, par la même occasion, plusieurs organismes de financement en même temps !
Grâce à lui, inutile de multiplier les démarches et les dossiers de présentation : il s’occupe de tout, se contentant d’aller directement vers les établissements les plus prometteurs dans votre cas. Une économie de temps et de moyens !
Un courtier, plusieurs négociations transversales
Traditionnellement, cet intermédiaire choisit de limiter les sollicitations à 3 ou 4 organismes, les ciblant spécifiquement aussi bien en fonction du profil emprunteur que de leur agressivité commerciale actuelle. En effet, à intervalles réguliers tout au long de l’année, les banques transmettent à leurs partenaires (les courtiers), des taux préférentiels, témoins de leur politique commerciale à un instant T. Une banque qui n’a pas encore atteint ses objectifs se montrera plus agressive qu’un établissement en avance sur ses prévisions.
Une fois les propositions d’acceptation de crédit en main, le travail du courtier ne s’arrête pas là, au contraire. En concertation avec vous, il va mener des négociations transversales avec ces différents partenaires. L’idée étant de les mettre en concurrence pour optimiser l’offre finale.
Une force de négociation, portée par une excellente connaissance du marché et un langage commun (entre le banquier et le courtier) ! À cette fin, il pourra être amené à jouer sur certains leviers, tels que l’indemnité de remboursement anticipé (IRA), le montage financier pour lisser plusieurs prêts en un seul, la quotité dans l’assurance-emprunteur, etc.
Un courtier, plusieurs possibilités
Une fois les dernières offres de prêt immobilier sur la table, le courtier expert en crédit immobilier entame, avec vous, sa phase de conseils. Or, contrairement à une banque, il ne prêche pas uniquement pour sa paroisse, puisqu’il en a plusieurs à sa disposition ! Dès lors, ses conseils sont délestés du poids du discours orienté.
Pour chaque proposition, le courtier pourra vous donner son sentiment, tout en compartimentant la partie « crédit » de la partie « assurance ». Et si la seconde n’est pas satisfaisante, il pourra proposer une approche, traditionnellement tue par ses partenaires bancaires : la délégation d’assurance !
Or, par ce biais, il est possible de diminuer les mensualités de plusieurs dizaines d’euros, ce qui contribue à libérer du pouvoir d’achat immédiatement, tout en étant parfaitement couvert au niveau des risques. En effet, la délégation d’assurance ne peut s’opérer que sur une proposition égale ou supérieure à celle déjà souscrite.
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