Dans le monde du courtage immobilier, on distingue le courtier gratuit de son homologue payant. En effet, au-delà de la commission versée, certains professionnels y ajoutent des honoraires réclamés directement au client. Prenons quelques minutes pour éclaircir les deux systèmes de rémunération qui cohabitent sur le marché français.

Deux systèmes de rémunération

Des commissions perçues de la banque

Quels que soient son statut juridique (salarié ou indépendant) et son positionnement (gratuit ou payant), un courtier immobilier perçoit une commission de l’établissement bancaire, signataire de l’offre de prêt retenue par l’emprunteur.

Traditionnellement fixée à 1 % du montant total emprunté, cette rémunération est clairement indiquée dans le mandat de recherche de financement que le courtier fait signer au candidat au crédit, au début de leur collaboration. À noter que cette somme est souvent plafonnée, mais ce seuil varie d’une banque à une autre.

Des honoraires demandés au client

À cette première rémunération, un courtier immobilier peut aussi réclamer des honoraires à son client. Concrètement, l’intermédiaire percevra, d’un côté, une commission de la banque retenue, de l’autre, un paiement de la part de l’emprunteur.

Pour rappel, ces frais de courtage peuvent être, soit forfaitaires, soit fixés selon le montant du prêt. Là encore, ce point est clairement établi sur le mandat de recherche de financement, signé par le candidat au crédit.

Pourquoi parle-t-on de « courtier gratuit » ?

Sur le marché du courtage, il faut donc distinguer le courtier gratuit, qui ne perçoit que les commissions de la banque, du courtier payant qui y ajoute des honoraires, payés par le client.

Concrètement, la gratuité est un abus de langage, puisque le professionnel bénéficie bien d’une rémunération. Mais, comme sa prestation est entièrement couverte par la banque, il apparaît comme « gratuit » du point de vue de son client. C’est le positionnement du réseau de courtiers IMMOFINANCES !

Courtier gratuit ou payant, une rémunération au résultat !

Quel que soit le positionnement adopté par le professionnel (courtier gratuit ou payant), la réglementation protège l’emprunteur, dans la mesure où il n’a aucune obligation de verser les frais de courtage, si les conditions obtenues et négociées ne lui conviennent pas.

Avec cette obligation de résultat, l’emprunteur n’ajoute pas au stress lié à toute acquisition immobilière, celui de se lier contractuellement – et surtout, financièrement – à un courtier. Sans compter que ce professionnel, qui connaît bien tous les rouages financiers, peut s’avérer être un solide soutien : cela serait préjudiciable pour un emprunteur peu expérimenté, de ne pas le solliciter !

Par ailleurs, cela contraint le courtier à donner le meilleur de lui-même (concrétisation rapide, négociation optimale) pour obtenir sa rémunération.

Quel que soit le choix de l’emprunteur (gratuit ou payant), demander le concours d’un courtier ne représente aucun risque. Mieux, il ne pourra obtenir que des conditions plus favorables que sans son aide. Et ce petit livre blanc vous explique pourquoi, et surtout, comment il fait ! . Publication du 30 sept 2019