Le plan de financement est un document qui dresse un état de votre situation financière par rapport à votre projet immobilier. Traditionnellement présenté sous la forme d’un tableau, il oppose les besoins aux ressources disponibles. L’objectif étant de construire un crédit adapté, voire évolutif.
Quel est votre apport personnel ?
L’apport personnel correspond à la somme d’argent injectée dans ce projet immobilier pour compléter le prêt demandé. Il peut venir des livrets d’épargne (PEL, CEL, LDD, Livret A…), de l’épargne salariale (PEE), d’une donation ou d’un héritage.
Un bon plan de financement intègre un apport équivalant à 20 % du montant total du crédit – a minima, il doit être de 10 % (couvrant les dépenses annexes de type frais de notaire) et peut atteindre jusqu’à 30 % dans un très bon dossier.
Le poids de cette somme indique aux banques la capacité de l’emprunteur à épargner, tout en minimisant les risques associés à cette demande de crédit : en effet, plus l’apport est important, moins l’emprunt est important.
À noter qu’il est possible de souscrire un crédit sans apport personnel, mais les établissements financiers n’acceptent pas tous cette condition.
Quelle est votre capacité d’emprunt pour ce projet immobilier ?
Pour un projet immobilier, les banques établissent la capacité d’emprunt sur la base de la règle des 33 % : autrement dit, les mensualités de remboursement ne peuvent dépasser 33 % des revenus mensuels de l’emprunteur.
Naturellement, ce postulat des 33 % peut évoluer en fonction de la qualité du dossier : par exemple, avec des revenus élevés, il est possible d’atteindre les 35 %.
Pour déterminer sa capacité d’emprunt, il existe des simulateurs en ligne, qui après avoir renseigné quelques données clés (revenus, type de prêt, montant des mensualités, durée d’emprunt, âge…) délivreront une première indication.
Quelles sont les aides pour améliorer le plan de financement ?
Il faut savoir qu’un plan de financement peut être amélioré par la contribution de prêts aidés. Des dispositifs soutenus par l’État qui permettent à ses bénéficiaires de profiter de conditions plus avantageuses que les crédits classiques.
Parmi eux, on compte le Prêt à taux 0% (PTZ), le prêt Action Logement à 1 %, le prêt à l’accession sociale (PAS), le prêt conventionné, etc. À noter que certaines collectivités locales déploient également des crédits gratuits ou des subventions. Enfin, les Plans Epargne Logement et le Compte Epargne Logement peuvent évidemment être sollicités pour favoriser un projet immobilier.
Au-delà de ces dispositifs spécifiques, le savoir-faire technique d’un courtier peut également contribuer à optimiser votre plan de financement. En vrais spécialistes du crédit, ces professionnels peuvent initier des montages subtils, destinés à développer l’enveloppe accordée, tout en répondant aux exigences sécuritaires de leurs partenaires. Une approche assurément gagnante pour toutes les parties…
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