Si la majorité des banques réclame un apport personnel à la hauteur des frais de souscription d’un prêt immobilier (frais de notaire, d’agences, de dossier…), il existe des solutions pour soutenir et favoriser un premier achat. À l’image du prêt à taux zéro (PTZ+), du Prêt Action Logement et du Prêt d’épargne Logement destinés à favoriser l’accession à la propriété, il y a des dispositifs d’aides à saisir auprès des collectivités locales, des conseils régionaux et de la CAF.
Les prêts locaux
Traditionnellement soumis à des conditions de ressources, les prêts locaux sans intérêts sont le fruit d’une convention signée entre la ville et les banques, afin d’aider les ménages à financer une acquisition neuve, ancienne, avec ou sans travaux.
Par exemple, il y a le Prêt Paris Logement 0 %. Cumulable avec un prêt PTZ+, il est plafonné à 24 200 €, pour une personne seule et 39 600 €, pour deux et plus. À noter qu’à Paris, il y a aussi le Prêt parcours résidentiel 0 % destiné au locataire d’un logement social (HLM, société d’économie mixte…) dans le 75, mais il n’est pas cumulable avec le PPL à 0 %.
Tournées vers les primo-accédants, ces solutions de crédit immobilier existent dans de nombreuses grandes villes comme Marseille, Annecy, Montpellier, Strasbourg, Nantes, mais aussi Nice, Rennes, Saint-Malo, etc.
Les aides départementales
Les conseils départementaux (Hauts de Seine, Essonne…) ont également mis en place des aides, soumises à condition de revenus. La plupart du temps, si l’emprunteur peut bénéficier du PTZ+, il peut compléter ce dispositif par celui des services du département de son futur lieu de résidence.
Mais il existe également des aides départementales pour procéder à des rénovations. À l’image de la Loire-Atlantique, qui propose une subvention à hauteur de 25 % du montant des travaux, pour une maison et de 30 %, pour un logement collectif. Sans oublier, la ville de Nantes et la communauté urbaine, qui mettent également la main à la poche, pour favoriser la lutte contre les termites ou aider à la réfection des façades.
À noter qu’il y a également des conseils départementaux, qui soutiennent aussi les travaux d’accessibilité et ceux en faveur des énergies renouvelables.
Les prêts de la CAF
Certains allocataires bénéficiaires d’une prestation de la CAF peuvent bénéficier du prêt légal pour l’amélioration de leur habitation principale : travaux de réparation, d’isolation, d’agrandissement, d’assainissement, l’installation de sanitaire, de gaz ou d’électricité.
Une aide qui peut atteindre 80 % du montant des dépenses engagées, dans la limite de 1 067 €. Construit sur la base d’un taux d’intérêt de 1 %, cet emprunt est ensuite remboursable en 36 mensualités maximum. À noter que les propriétaires allocataires peuvent augmenter le plafond de ce prêt légal, pour atteindre 3 200 €, remboursable en 48 mensualités.
Il est possible de compléter ce prêt légal par un prêt pour l’amélioration de l’habitat d’action sociale, soumis à certaines conditions et qui peut atteindre jusqu’à 4000 €.
À la recherche de crédits aidés ? Ne vous arrêtez pas aux seuls dispositifs nationaux (prêt à taux zéro [PTZ+], Prêt Action Logement, Prêt d’épargne Logement…), renseignez-vous auprès des conseils départementaux et des mairies, pour connaître les actions d’aides à l’accession ou à la rénovation dans votre secteur géographique. Et n’oubliez pas le soutien de la CAF, si vous êtes allocataires d’une des prestations éligibles à ces dispositifs.