La disparité des taux d’intérêt s’explique par les politiques commerciales des banques : ces organismes ayant toute la latitude pour adapter leurs tarifs, en fonction de la concurrence régionale et de leurs objectifs dans la zone, en matière de crédits immobiliers. Traditionnellement, les meilleurs taux vous orienteront vers un emprunt dans les grandes villes, et cela, même si elles ne constituent pas votre lieu de résidence. Une approche qui n’est pourtant pas celle d’Immofinances.net. Explications.
Un taux construit en fonction de la politique commerciale des banques
Si les taux d’intérêt des crédits immobiliers sont au plus bas, il ne s’agit pas d’y souscrire aveuglément : de nombreux sites vous encouragent à faire une simulation sur les simulateurs en ligne, les écarts observés entre les différentes régions françaises sont susceptibles de vous faire réaliser de belles économies.
En effet, la politique commerciale – extrêmement concurrentielle – menée par certaines banques explique ces variations. Et si tous les profils peuvent en profiter, on note un effort tout particulier consenti auprès des meilleurs dossiers, qui permettent à la banque de conquérir de nouveaux clients, notamment des profils dits « premium », dont la définition varie elle aussi selon les régions.
Sur certains secteurs, des barrières symboliques ont été levées : 2 régions sous les 1 % pour un prêt de 15 ans (région Nord et Rhône-Alpes) et 4 régions sur 7 se situent au niveau, voire en dessous, de 1,30 % (taux mini) pour un emprunt sur 20 ans, hors négociation.
Pourtant, pour Immofinances.net, cette comparaison n’est pas utile à l’emprunteur, car les banques s’appuient sur une stratégie de taux locale : aucune n’ayant envie de concurrencer l’établissement d’une autre région, dans la mesure où la compétence régionale de prise en charge des dossiers est définitivement locale.
Les écarts de taux sont-ils importants ?
Après avoir longtemps baissé, il semblerait que les taux fixes se stabilisent désormais : un mouvement qui concerne toutes les régions françaises, depuis octobre 2016. À noter l’observation dans notre réseau d’un début d’augmentation dans certaines villes comme Perpignan…
Sur la base de 42 taux mini étudiés, soit 7 régions avec 6 durées, 37 d’entre eux n’ont pas évolué depuis un mois. Tout en sachant que les 4 taux ayant baissé ont connu des variations de l’ordre de -0,02 et – 0,05 point.
En ce qui concerne les taux moyens, la baisse des taux d’intérêt est plus notable, tout en étant très raisonnable : 23 des 42 taux enregistrent une baisse de – 0,05 à – 0,15 point. Par exemple, sur des emprunts de 15 à 20 ans, il est possible d’obtenir des crédits immobiliers entre 1,40 % et 1,60 %, selon les régions.
Peut-on emprunter dans une ville et acheter dans une autre ?
Afin d’optimiser vos conditions d’emprunt, il est tout à fait possible d’acheter un bien immobilier dans une ville qui n’est pas son lieu de résidence. Idéalement, il est préférable de rechercher un organisme dans un endroit qui abrite une forte concentration de banques, afin de faire jouer la concurrence entre elles. En effet, pour certains sites, les stratégies de conquête des banques se pratiquent sur l’ensemble du territoire, car leurs objectifs sont également très ambitieux en Province. Pour autant, une difficulté majeure se présente alors : la compétence de la banque !
Chez Immofinances.net, nous pensons pense que l’achat d’un bien est définitivement associé à son lieu de résidence de l’emprunteur – qu’il s’agisse de l’acquisition de son habitation principale ou d’un bien locatif. Et pour cause, la compétence des banques reste locale pour prendre en charge le dossier. En effet, comme il est d’usage de réclamer la domiciliation des revenus, il est, par exemple, extrêmement difficile de se faire financer par une banque de Lille alors que vous habitez Perpignan.
Comparer les offres bancaires sur la base des critères clés
Dans tous les cas et quelque soient les critères bancaires, il convient de s’adresser à plusieurs établissements pour comparer les offres. La loi Scrivener imposant à chacun d’entre eux, la formalisation de leur proposition, avec des mentions obligatoires, comme le montant à rembourser (avec ou sans assurance), le détail des frais ou encore les conditions du crédit. Autant d’éléments destinés à faciliter la comparaison.
À noter que le droit européen impose le TAEG, qui prend en compte le taux nominal, les assurances de crédits, les frais de dossiers et les frais de courtage (gratuit chez Immofinances.net). Il convient également de comparer les frais de gestion (associé à la domiciliation des revenus quasi-systématiquement requise) et l’assurance habitation, qui peut faire partie des contreparties demandées par la banque.
N’hésitez pas à vous rapprocher d’un courtier : sa connaissance du marché, son réseau et ses compétences commerciales vous permettront d’obtenir les conditions optimales, compte tenu de votre situation. Que ce soit pour un crédit immobilier ou pour un rachat, son pouvoir de renégociation peut parfois vous faire gagner des années de remboursement.