Si vous avez un projet immobilier ou si vous souhaitez tout simplement vous informer sur l’état actuel du marché de l’immobilier, sachez que de nombreux changements ont été opérés cette année. Pour le mois de février particulièrement, diverses informations sur les taux et les chiffres ont été marquantes. Découvrez les détails ci-dessous.
Qu’en est-il du taux de crédit immobilier en février ?
Au mois de février, les taux des prêts immobiliers n’ont pas connu de changement par rapport à la fin 2019. D’ailleurs, les statistiques de l’observatoire Crédit Logement CSA ont déjà annoncé dernièrement que même si le taux d’intérêt moyen est stable à 1,17 % pour les prêts souscrits en janvier, les moyennes ont tendance à baisser de 2 à 3 points de base sur les durées 15, 20 et 25 ans.
Malgré la crise sanitaire, c’est le bon moment pour souscrire un prêt pour l’achat immobilier et d’autant plus si vous êtes fonctionnaires ou en CDI ou travaillez dans un secteur d’activité porteur. Pour ceux qui ont souscrit à un crédit immobilier avec taux plus élevé, c’est aussi le moment de procéder à une renégociation de prêt ou un rachat de crédit. Les bénéfices peuvent être réellement conséquents en profitant de la différence de taux. Pour vous accompagner, faites-vous conseiller par @immofinances
Profiter des dispositifs de défiscalisation en 2021
Un investissement immobilier permet actuellement de profiter des réductions d’impôt. D’ailleurs, on retrouve plusieurs façons d’y parvenir cette année, notamment grâce à la loi Pinel, le déficit foncier, la SCPI, la loi Malraux et bien d’autres encore. Il faut dire qu’il est possible de choisir entre ces différents dispositifs de défiscalisation établis par le gouvernement. Généralement, ils s’appliquent en particulier à l’immobilier locatif. Cependant, tout dépendra du patrimoine global, des objectifs de l’investissement souhaités et aussi de son niveau d’imposition.
Ainsi, investir en loi Pinel est l’idéal pour déduire de l’impôt sur le revenu, un pourcentage du prix d’achat d’un bien neuf qu’il faudra louer à un loyer modéré. Les déductions d’impôts pour ce dispositif peuvent s’étendre sur 6, 9 ou 12 ans selon la durée de l’engagement. Le placement permet d’obtenir une réduction de 63 000 € étalée sur 12 ans.
Le déficit foncier est, pour sa part, une solution accessible pour l’immobilier ancien. Ce placement permet de générer du déficit foncier en réalisant des travaux dans un bien immobilier locatif d’un montant supérieur à ses revenus fonciers. Ce dispositif s’applique particulièrement aux montants des travaux de rénovation, d’amélioration et d’entretien sauf la construction ou l’agrandissement. Généralement, le montant est plafonné sur une année et peut atteindre les 10 700 €.
En plus de ces investissements, d’autres sources de défiscalisation peuvent également être adoptées dans le secteur de l’immobilier. C’est d’ailleurs le cas des SCPI spécifique, la loi Malraux pour ceux qui sont fortement imposés…
Il faudra également savoir qu’une exonération d’impôts jusqu’à 100 000 euros sera prévue jusqu’à fin juin sur une donation consentie à un descendant qui construit une résidence principale respectant les normes énergétiques.
Les vendeurs bénéficieront également d’une exonération, d’un taux d’imposition préférentiel ou d’abattements temporaires sur les plus-values, sous certaines conditions, notamment pour la vente de locaux professionnels dédiés à devenir des habitations, ou la vente de bâtiments destinés à compléter le parc de logements sociaux…
Quelques modifications pour les loueurs en meublés
Si les loueurs en meublés ne sont pas affiliés à un organisme de gestion agréé, la majoration d’imposition de 25 % des recettes BIC diminuera progressivement cette année. Elle sera même supprimée en 2024 pour les revenus accumulés en 2023. En plus de cela, il est possible qu’ils bénéficient d’un crédit d’impôt correspondant au maximum à 50 % des loyers non reçus du mois de novembre 2020.
L’affiliation au régime de Sécurité sociale des travailleurs indépendants est aussi obligatoire si le foyer fiscal déduit plus de 23 000 euros par an de l’activité de location de locaux meublés, et ce sous réserve que les clients n’y élisent pas domicile et aussi que les recettes locatives soient supérieures aux autres revenus soumis à l’IR. Pour vous accompagner, faites-vous conseiller par @immofinances